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I didn't do this but if I did, I was drunk| ft Nyx

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Fae
Luz Blackburn

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I didn't do this but if I did, I was drunk
Luz &  @Nyx Blackburn    
I'm a smart person, I just do stupid things
Tes pas raisonnaient sur les dalles, tes bottes à talons argentés claquaient sur le sol en un bruit régulier et rassurant. Tu étais vêtu.e d'un pantalon noir, collant à ta peau, et d'une chemise en soie bleu nuit. Les revers de cette chemise, assez ouvert pour laisser apercevoir ton buste, pas assez pour laisser voir la naissance de tes seins. Quelques motifs serpentaient sur cette dernière. A ton cou pendait un collier représentant une étoile. Ton regard quand à lui, était actuellement de ce violet vibrant d'émotion. A tes hanches pendaient un fleuret. Tu ne te baladais jamais sans, à la cour, tu savais quel nid de vipère cela pouvait être. Tu t'arrêtais devant les appartements de ta demie soeur, frappant trois coups à cette dernière, n'attendant même pas un "entrez" avant de tester la porte, pénétrant dans cet espace qui était le sien, et refermant la porte, par miracle, sans claquer la porte.

"Tu ne connais pas la dernière... Elle est bonne... Un type m'a fait une demande en mariage. Il a ployé le genou, devant tout le monde. Quand j'ai refusé... Père a laissé sous entendre que je n'aurais pas le choix bien longtemps, et que me marier était une bonne chose. Je suis quoi ? Une vulgaire couronne qu'on peut brandir ? Je les ais tous envoyés se faire foutre."
Et la colère, la rage brillait dans le fond de tes yeux. Toi qui te faisais discret.e et délicat.e à la cour, silencieux.se, te voilà forcé.e de prendre le devant de la scène. Tu t'approches de ton adelphe, venant caresser doucement son visage, la regardant dans les yeux.

"Oh ma petite nuit... ça fait bien trop longtemps qu'on ne s'est vus. Tu m'as manqué."
Que tu lances, t'installant finalement à ses côtés, pour te vautrer à moitié sur son lit. "Je les ais mis en colère, je pense que je vais en payer le prix. Je n'aurais pas dû revenir aujourd'hui. Je repars demain."

Tu t'attendais à quoi dans le fond, quand tu avais été intégré.e dans la cour ? Tu étais une monnaie d'échange politique, un être précieux qui pouvait permettre de sceller quelques alliances de choix. Un lion en cage. Et tu étais bien déterminé.e à te battre comme un beau diable. A menacer quiconque chercherait à restreindre ta liberté. Tu n'étais pas de celleux qui se la bouclent et acceptent, non.

"Comment vas tu ?"
t'enquis tu. "Ta robe est prête depuis au moins une semaine. Je m'attendais à te voir débouler d'un jour à l'autre. Tu ne l'as pas oublié j'espère." Ton regard se perd dans la tapisserie. A l'époque où tu avais fais ton entrée ici, tout te semblait beau, agréable. Mais il y avait une amertume, une rancune. Celle d'avoir été tenu à l'écart aussi longtemps, comme un indésirable que l'on chasse.
 
(c) princessecapricieuse
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Nyx Blackburn

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I didn't do this
but if I did, I was drunk

my poor little love —

Ses lèvres murmurent la dernière chanson écoutée - Eat your Yyoung de Hozier - tandis que ses yeux d’un noir abime fixent ses jambes galbées d’un air appréciateur. A leur bout, les derniers louboutins d’un noir ébène aux reflets irisés de la collection qu’elle est parvenue à posséder pas plus tard qu’il y a une heure à peine, après deux semaines à s’absenter pour la si saisissante Londres. Sur ses lèvres, un sourire tout en dents, fier, tandis qu’elle finit par s’allonger à demi sur son lit de princesse, levant les jambes pour faire la chandelle, la tête au bord du vide. Elle n’a cure de sa chevelure qui forme une rivière jusqu’au sol, ni de son long déshabillé rose en satin aux bouts réhaussés de fausse fourrure qui s’ouvre sur le body noir ébène en dentelle qu’elle porte. Ainsi positionnée, elle est perdue dans la contemplation des reflets irisés qui dansent sur les chaussures, une moue sur ses lèvres carmin. Vraiment, quel bon goût, se dit-elle. Si seulement il pouvait être partagé par le reste de la cour, cela lui éviterait les migraines oculaires. Enfin. Sa contemplation cesse par le bruit des pas qu’elle connaît bien ; parce qu’elle l’a appris par coeur. Celui de bottes à talons qu’elle aime, autant qu’elle peut aimer l’être qui les porte. Alors son sourire s’agrandit et la voilà à retenir un cri de joie : son adelphe, son précieux Luz est en ces murs ; et quinze jours sans le voir paraît soudain des années.

— Mon cher amour ~ Le salue-t-elle, roulant sur le lit pour finir allongée sur le ventre, jambes croisées en l’air, tandis qu’il fait éruption dans sa pièce apparemment en colère. Du regard, elle le déshabille, elle évalue la tenue, les couleurs, les jeux de lumière tandis que ses traits se réchauffent et que son coeur flotte à nouveau comme lorsqu’il est présent - parce qu’il est parfait, tout simplement. C’est ainsi un ronronnement appréciateur qui sort de sa gorge tandis qu’elle lui jette un regard curieux, une nouvelle moue sur les lèvres, ses yeux brillant comme une étoile. Durant ce temps, il lui a donné les nouvelles et, même si elle a été distraite par sa magnificence, elle a retenu chaque miette.

— Dire que j’ai loupé cette scène magistrale ! s’exclame-t-elle, déçue.
—  J’aurais dû rentrer plus tôt, tu devais être d’une splendeur sans pareille. Sa voix chaude roucoule, tandis qu’elle vient tend ses bras, ses mains venant caresser la joue de sa lumière personnelle.
— La demande ne m’étonne guère, en revanche. Pas plus que la réaction de notre reine. Tu es magnifique, doué, brillant, il fallait bien que ça commence. Sa voix, bien que toujours douce, est un peu plus grave. Elle-même sait que ses propres jours sont comptés et la situation l’agace. Pour autant, elle reste calme, le laissant s’installer comme toujours, venant poser sa tête contre son épaule avant de murmurer, plus doucement, juste pour lui.
— Autant que ta lumière m’a manquée, astre de mes journées. Lui souriant, elle vient remettre une mèche de ses cheveux fous en place du bout de ses doigts parfaitement manucurés, son regard soudain voilà par la peine, la tristesse, l’amertume.
— Bien sûr, qu’ils se vengeront. Mais pour l’instant, te voici en sécurité pour quelques jours. … As-tu idée en tête ? Un lieu précis en tête, je veux dire. De mon côté, j’ai été voir Londres. Je devais aller voir la nouvelle collection. Elle était fabuleuse, bien sûr, mais pas autant que tes créations. J’avoue avoir été quelque peu déçue. Il y avait tant de monde ! Cela m’a donné des idées. A l’évidence, Titania n’a pas plus apprécié mon escapade mais qu’importe. Elle hausse les épaules quelque peu, avant de revenir à lui, désormais une lueur d’envie et la joie peinte sur son visage. La voilà à se redresser comme une enfant qui ne peut guère se contenir plus longtemps tant l’émotion de bonheur évident est grande, s’écriant de sa voix voix aiguë.
— C’est vrai ???? AH ! Je veux la voir ! L’essayer ! Oh par nos ailes, Luz, il le faut, tout de suite ! Elle bascule hors du lit, tourne sur elle-même pour fixer son adelphe, bras écartés.
— Est-ce qu’elle ira avec mes nouvelles chaussures ? Oh, je t’ai aussi ramené quelque chose, bien entendu. Et la voici à se détourner, sa chevelure ébouriffée suivant le mouvement, alors qu’elle se précipite en faisant claquer ses talons vers le second coin préféré de sa chambre : sa gigantesque penderie. Là, elle s’y perd un instant, avant de finir par revenir avec un grand paquet. A l’intérieur, emballé avec soin dans du papier de soie, une veste magnifique, d’un rouge bordeau qui ne pourra que lui plaire.
— En la voyant, j’ai pensé à toi, reprend-t-elle, avant de se rasseoir sur le lit qui vomit ses couvertures.
— Mais maintenant dis m’en plus. Qui a ployé genou en allégeance à ta magnificence ? Je veux tout savoir. Le moindre détail ! Peut-être cela nous donnera-t-il un avantage pour la suite. Vois-tu, j’ai peut-être un plan pour apaiser les tensions et nous accorder la liberté que nous désirons.
— Nyx & @Luz Blackburn


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Luz Blackburn

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I didn't do this but if I did, I was drunk
Luz &  @Nyx Blackburn    
I'm a smart person, I just do stupid things
C'est la voix roucoulante de ton adelphe qui t'accueilles. Nyx charmait son entourage. C'était ce qu'elle aimait le plus faire. La fae aimait ne laisser personne indifférents, dans une manière totalement différente de la tienne. Ainsi posé.e sur le lit de Nyx, tu parles, tu laisses échapper cette frustration qui t'étouffe. Ton regard ombrageux se pose sur elle, et tu hausses un sourcil.

"Tu sais comment je peux être."
Que tu murmures. Une bombe à retardement. Et si tu ne te retenais pas si bien, cela ferait bien longtemps que la famille royale t'aurait fait disparaître. Tu étais un danger pour les relations diplomatiques de ton propre royaume. Tu sens sa paume contre ta joue, mais tu ne l'en chasse pas. Tu n'es pas encore totalement farouche. Tu hausses les épaules. "Je veux choisir qui j'épouse. Je veux choisir qui j'inclus ou pas dans ma vie. Je ne suis pas un joli trophée à tenir à bout de bras durant les réceptions rasoirs. Si c'est ce que père attend de moi, hé bien il peut bien se le carrer au cul, son mariage princier. Je ne suis pas une monnaie d'échange."

Tu ne bronches pas, restant ce roc solidaire pour Nyx, cette épaule sur laquelle s'appuyer. Tes jambes élégamment croisées. "Je ne sais pas, j'ai trop de travail avec le théâtre pour l'instant pour partir ailleurs. Et..." Tu laisses voir un demi sourire, le regard brûlant d'un feu dévastateur. Fureur de vivre, ivresse de liberté, tes mains se crispent sur le couvre lit. "Si ils essayent de se venger de moi, ils seront bien reçus. Je ne me soumet devant personne." Et ta voix est grave, ton regard, glacé alors même qu'en ton coeur brûle un soleil qui jamais ne se calme, caractère de chien qui a sans doute mené ta mère à la tombe, avant toi. Tu adresses un joli sourire à ta soeur. "Mes créations sont supérieurs aux leurs. J'ai eu plus d'un siècle pour perfectionner mon art et stimuler mon imagination. Leurs pièces sont produites par trop de petites mains pour être réellement intéressantes. Ils font dans le classique pour plaire au plus grand nombre." Fut un temps tu t'intéressait de près à leurs modes, mais tu avais fini par redéfinir tes propres codes. Tu hausses un sourcil, et secoue la tête, un rire grave t'échappant lorsque tu l'entends s'émerveiller comme une gosse devant un sapin de noël. Lorsque tu vois son regard brillant. "Si elle ne va pas à tes nouvelles chaussures... Tu n'auras qu'à souhaiter qu'on change la couleur. Ou alors racheter de nouvelles chaussures. Dans un cas comme dans l'autre, j'imagine que ce sera dans tes cordes ma soeur."

C'est un sourire timide, bien peu habitué.e que tu es aux petites attentions, que tu oses finalement laisser glisser sur elle. Incertain.e, tu laisses échapper à mi voix : "Pour moi ? Vraiment ? Merci." Il y a de la reconnaissance dans le fond de ta voix grave. Tu ouvres la boîte qu'elle te tend avec mille précautions, une main couverte de bijoux glissant sur la veste. La couleur est attirante, la texture agréable sous tes doigts, et lae couturier.e note tous les détails, ces petites choses qui font de ce vêtement quelque chose d'exceptionnel, un objet précieux, soigné. Un doux sourire vient faire pétiller ton regard.

"Merci Petite Nuit. La prochaine fois que nous nous verrons, je la porterai." Tu refermes délicatement la boîte, redressant la tête, il y a une certaine nostalgie dans le fond de ton regard, un sourire triste qui fait naître une boule au fond de ta gorge. "Tu imagines que nous pourrons être libres un jour ? Moi j'en doute, j'en doute de tout mon être. Nous sommes des marchandises, à peines bonnes à nouer quelques alliances. Même notre frère, extérieur à tout ça, est pris au piège dans ce grand jeu." Tu passes une main dans ta crinière. tentant de dompter ce bordel de boucle, mais c'est sans espoirs. Comme toujours. "C'est Hazel qui s'y est risqué, il n'a pas été très bien reçu. Il se pourrait que je l'ai fauché en plein vol. Mais... étrangement... Il n'a pas semblé en colère. Mais... Quel est ton plan ? Et... Es-tu sûre que nous ne finirons pas dans un carcan encore plus étroit, si nous nous risquons à quelques manigances ?"


 
(c) princessecapricieuse
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