Passage de relais [PV : Elizabeth Somerset]
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Jakob Rasmussen
Vampire
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Passage de relais
Pour l’heure, j’allais mettre le point final à la transaction initiée quelques mois plus tôt avec une certaine Elizabeth Somerset. Elle avait acheté la librairie que j’avais hérité de mon père. Oui, je l’avais mise en vente parce qu’à cause de ma nouvelle condition, je ne peux plus y travailler, côtoyer les gens serait vraiment trop difficile pour moi. Une fois qu’elle avait acheté cet endroit, je lui avais demandé si elle voulait bien me laisser quelques temps afin que j’y enlève certaines affaires que j’avais encore et puis, c’était une partie du patrimoine familial que je laissais filer, alors j’avais besoin d’un peu de temps. Heureusement, elle s’est montré très compréhensive. Il fut donc décidé qu’on se rencontrerait ce soir pour que je lui remette officiellement les clés. Je lui avais donné rendez-vous à la boutique, précisant que même si l’endroit aura l’air fermé, il ne l’était pas du tout et elle n’aura qu’à pousser la porte pour entrer.
Le tintement caractéristique de la clochette de la porte d’entrée se fit entendre et je levais la tête du livre que j’avais commencé en l’attendant. Je m’étais restauré avant de venir, mais pas assez comme d’habitude. J’espérais néanmoins que cela suffise et que je n’ai pas envie de me jeter sur cette pauvre femme. Heureusement que je lui avais dit que j’étais un peu malade, parce que je me sentais plutôt faible, mais j’arrivais tout de même à donner le change, enfin, à condition que l’entrevue ne dure pas trop longtemps. Je lui adresse donc un grand sourire lorsqu’elle avance vers le comptoir.
- Miss Somerset ? Soyez la bienvenue...chez vous. J’ai préparé un peu de thé, est-ce que vous en voulez ? Il est au jasmin.
Elizabeth Somerset
Vampire
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Early this morning when you knocked upon my door. I believe, it's time to go
P
assage
de relais(sept 2023)
de relais(sept 2023)
Elle regarde la devanture avec un de ses airs satisfaits sur les lèvres. Revenue depuis avril après avoir longuement débattu le pour et le contre, elle avait, durant les premiers mois, utilisé son temps pour gérer avec son père le nid de leur Sire et maître. Après discussion collégiale, elle avait décidé de poser pied dans le monde. Sortir de l’ombre. Elle ne savait si cela lui ferait du bien ou non. En son sein, une peur résidait : celle d’être découverte. N’avait-elle point, 200 ans plus tôt, fuit cette vallée maudite ? Et si l’on découvrait un vieux portrait d’elle ? Si sa famille l’avait rassurée en ce sens, elle marchait encore sur des oeufs. Pourtant, elle avait acheté cette boutique. Elle ne payait pas de mine de prime abord, mais Elspeth avait craqué sur le lieu, les murs. Le contenu. Elle se souvenait avoir parcouru ses rayons, à l’aube où les livres étaient encore en édition limitée, alors qu’elle n’était encore qu’une jeune vampire. Elle y avait retrouvé de vieux amours et voir que la librairie avait perduré l’avait adoucit plus que de coutume - c’est bien cela qui l’avait décidé. Non. Elle ne pouvait laisser n’importe qui reprendre ce lieu pour le transformer en quelque chose d’ignoble. Bien sûr, elle ne doutait point qu’il y aurait quelques travaux à faire mais ce n’est pas l’argent qui manquait. En outre, elle comptait réutiliser au maximum la vieille pierre.
Elle inspire, Elspeth. S’approche finalement, chiquement vêtue, comme toujours lorsqu’il s’agit de conclure une affaire. Seule, elle a refusé la demande de son entourage à un accompagnement - cela sera inutile, étant donné qu’elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Lentement, sa main gantée vient caresser la poignée de la porte. Elle inspire l’air, le goûte, se fige quelque peu. Il y a là la fragrance reconnaissable - celle de son espèce - et la voilà à froncer les sourcils, Elspeth - est-ce là un coup du sort ou un étrange hasard ? - mais à tout de même entrer. C’est le son d’une clochette qui retentit pour l’accueillir alors que ses sens à l'affût cherchent instinctivement à pister l’origine de l’odeur d’un congénère. La clochette n’était pas là la dernière fois, mais l’on parle d’un temps avant sa propre fuite ; elle n’y prend donc point garde. Parce qu’elle n’a pas à chercher longtemps. Pas quand la voix qui s’élève se joint à l’odeur. Elle relève les yeux, pour le détailler, lui et sa stature. Il a l’air d’avoir la cinquantaine, mais elle ne s’y perdra pas ; ne sont-il point immortels ? Restera à savoir à quel clan va son appartenance mais plus tard, peut-être. Sur l’instant, ses lèvres finissent par s’ourler d’un sourire - le sourire poli et carmin qu’elle offre lorsqu’elle fait une nouvelle connaissance, bien que la méfiance soit là - comme toujours lorsqu’il s’agit de ses congénères.
Mr. Rasmussen, je présume. Enchantée. Sa voix possède les accents de son écosse natale qu’elle laisse ressortir, ses yeux se posant ensuite sur la couverture du livre qui possédait jusqu’alors son attention. Si elle ne parvient pas à voir le titre de l’ouvrage, elle s’avance gracieusement, ses talons chics claquant sur le bois. Il lui avait dit être malade, mais elle ne sent pas la maladie ronger son corps à l’heure actuelle. Un mensonge de plus, certainement. Aurait-elle été humaine, sûrement les choses auraient été différentes.
Je vous remercie. J’avais hâte de …voir cette demeure par moi-même. Elle tourne la tête, observe les murs, les colonnes de bois. Elle note les détails qui ont été modifiés, cherche dans sa mémoire ceux qu’elle a connus. D’anciennes effluves lui reviennent, viennent la prendre au corps. Elle sent la nostalgie courir dans son être jusqu’au bout de ses doigts mais elle la repousse ; revenant à lui, son sourire s’agrandissant quelque peu. Je suis toujours partante pour un thé tant qu’il n’est point à la Verveine. Je vous avais, pour ma part, ramené du vin. J’espère que vous l’apprécierez. Il est coutume par chez nous d’en offrir lorsqu’une signature est faite et qu’un deuil se termine. Et, ce faisant, elle sort de son sac gucci une bouteille. Il s’agit d’un Château LE PUY, de 2019. C’est un vin français. La famille Amoreau reste l’une des valeurs sûre lorsqu’il s’agit de Bordeaux. Si elle lui tend la bouteille, elle ne peut s’empêcher de regarder à nouveau les lieux, une lueur dans le regard. Cela me rend nostalgique, vous savez ? J’ai toujours aimé les librairies, mais celle-ci possède un charme particulier. Je ne peux mesurer à quel point cela vous doit être pénible de vous séparer d’un tel bijou.
Elle inspire, Elspeth. S’approche finalement, chiquement vêtue, comme toujours lorsqu’il s’agit de conclure une affaire. Seule, elle a refusé la demande de son entourage à un accompagnement - cela sera inutile, étant donné qu’elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Lentement, sa main gantée vient caresser la poignée de la porte. Elle inspire l’air, le goûte, se fige quelque peu. Il y a là la fragrance reconnaissable - celle de son espèce - et la voilà à froncer les sourcils, Elspeth - est-ce là un coup du sort ou un étrange hasard ? - mais à tout de même entrer. C’est le son d’une clochette qui retentit pour l’accueillir alors que ses sens à l'affût cherchent instinctivement à pister l’origine de l’odeur d’un congénère. La clochette n’était pas là la dernière fois, mais l’on parle d’un temps avant sa propre fuite ; elle n’y prend donc point garde. Parce qu’elle n’a pas à chercher longtemps. Pas quand la voix qui s’élève se joint à l’odeur. Elle relève les yeux, pour le détailler, lui et sa stature. Il a l’air d’avoir la cinquantaine, mais elle ne s’y perdra pas ; ne sont-il point immortels ? Restera à savoir à quel clan va son appartenance mais plus tard, peut-être. Sur l’instant, ses lèvres finissent par s’ourler d’un sourire - le sourire poli et carmin qu’elle offre lorsqu’elle fait une nouvelle connaissance, bien que la méfiance soit là - comme toujours lorsqu’il s’agit de ses congénères.
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