Waiting On A Miracle - Ft Glenn
2 participants
Camille Orwell
Paladin
Représentation :
Messages : 10
Waiting on a miracle
Camille & @Glenn Smith
And as you can see, I'm not dead.
Il y avait toujours un moment où tu te rendais au camp d'entraînement. Si à une époque, avant la fac, tu y allais chaque semaines, le coeur léger, tu avais passé une année désastreuse par la suite, et tu avais dû quitter prestement cette dernière. Les rares moments où tu étais rentré chez toi, tu utilisais toute ton énergie à faire comme si tout allait bien devant ton père, pour ne pas l'inquiéter. Jamais. Puis tu avais échoué là bas, tous tes espoirs envolés, jetés au feu, plus précisément. Tu n'avais plus touché à une caméra depuis, alors que t'avais grandi avec l'une d'entre elle greffé à ta main, on ne comptait plus les films rangés soigneusement dans le grenier, tous étiquetés. Le sentiment d'être une erreur, un échec, était moins présent aujourd'hui, mais tu ressentais toujours un trac, une peur profonde, primale presque, lorsque tu te retrouvais avec des jeunes de ton âge. D'un petit rayon de soleil, tu étais devenu un animal méfiant.
Cela faisait donc une bonne année, que tu n'étais pas revenu t'entraîner. Sac de sport en bandoulière à l'épaule, t shirt oversize dans lequel on pouvait en mettre deux comme toi, il y avait un modèle chibiesque de Thorin et Smaug dessus. C'était aussi ce genre de détails qui t'avais fait être pointé du doigt. ça et... Les étranges anecdotes qui ne pouvaient s'empêcher de sortir de tes lèvres à tout bout de champ. La différence entraînait toujours la mise au ban de la société. Ton jogging était confortable, il se resserrait en bas, tu avais retroussé le tout pour laisser tes jambes libres. Arrivé là bas, tu cherches quelques têtes connues, te forçant à sortir de la contemplation de tes chaussures, à oser quelques signes de mains timides, avant que tu ne te pointes devant l'instructeur que tu ne connaissais que trop bien. C'est un sourire tout en mesure que tu lui adresse alors que quelques cernes te bouffe le regard.
"Salut... Désolé j'ai été frappé d'amnésie soudaine. J'me suis souvenu du chemin que hier." Que tu mens, sans honte une seule. Tu étais assidu, avant. Le reste du monde avait finit par te donner l'envie de rester plus souvent dans ton lit et d'économiser ton énergie. Soudainement, et comme souvent, une information s'imprime dans ton cerveau, et, tel une multiplication cellulaire, plus le temps avance, et plus elle prend de la place dans ton cerveau, jusqu'à ce que tu sentes les maux de têtes poindre, jusque derrière tes yeux. "Tu savais que les crocodiles pouvaient pleurer ? Généralement c'est pour saler les viandes qu'ils gardent sous l'eau, c'est pour ça qu'on parle de "larmes de crocodiles."." Tu levais les yeux au dessus de la tête, Athéna, toujours là pour soutenir ses élus... "Excuse moi. Donc...Tu veux bien... M'aider à m'entraîner ? Genre... L'amnésie tout ça, j'suis pas sûr de réussir à reprendre tout seul."
(c) princessecapricieuse
Glenn Smith
Paladin
Représentation :
Messages : 12
Glenn saisit la lance d’entraînement de la main droite. Il s’avance au milieu de la salle encore presque vide. Il arrive toujours dans les premiers le matin, il aime particulièrement profiter des premières heures du jour, le moment où il se sent le plus calme. Il fait virevolter doucement la lance autour de lui pour échauffer ses muscles. Il tourne sur le même et termine son geste par une posture d’attaque, pointe de la lance vers l’avant. Il glisse un pied en arrière, change d’appui et se retrouve en position défensive, prêt à esquiver un assaut. Il continue ses exercices pendant un long moment. Les muscles de ses bras jouent sous sa peau pâle, laissés visibles par les manches courtes de son t-shirt de sport, assortis à son jogging noir.
Le temps passe et Glenn pratique son art, presque dans un état méditatif. Petit à petit, d’autres paladins commencent à arriver, discutant sur les bords du terrain, s’échauffant doucement. Glenn finit par faire une petite pause, bien qu’il transpire à peine. Il salue quelques-unes de ses connaissances, avant d’aller boire un peu d’eau. Posant sa gourde, il remarque alors un jeune homme entrer dans la salle. Un jeune homme qu’il n’a pas vu depuis bien longtemps. Camille. Glenn s’est inquiété pour lui lorsqu’il ne l’a plus vu venir aux entraînements. Il avait réussi à avoir quelques brèves nouvelles par personnes interposées, mais lorsque le fin jeune homme s’approche de lui, Glenn sent son coeur se réchauffer. Il remarque néanmoins que Camille n’a pas très bonne mine.
“Camille.”
Glenn écoute le jeune homme déblatérer des excuses en carton, mais il ne relève pas. Il fronce imperceptiblement les sourcils en l’entendant parler de larmes. Étrange. Glenn se souvient de la tendance de Camille à faire des points informations à des moments plus ou moins opportuns, mais celui-là l’étonne. Il devra investiguer plus avant sur son état de santé. Camille s’excuse de sa digression, mais Glenn lui adresse un signe de tête pour le rassurer, ainsi qu’un demi-sourire. Le jeune homme lui demande son aide et Glenn sent tout à coup une vague de chaleur presque paternelle pour Camille. Il répond sans tarder.
“Evidemment. Ce serait dommage qu’un paladin prometteur mais sous-entraîné se fasse avoir au premier danger.”
Maintenant que Glenn s’est engagé, il sait qu’il fera tout son possible pour aider Camille. Il a toujours eu une affection particulière pour lui, sans doute parce qu’il manie lui aussi la lance.
“Je te laisse le choix, lance d’entraînement ou arme divine, on va faire quelques passes pour t’échauffer et voir ce qui te reste.”.
Glenn saisit à nouveau sa lance et se place dans espace libre. Il sent quelques regards sur lui, mais les autres héros sont généralement suffisamment fins pour ne pas déranger leurs collègues dans leurs exercices.
“Souviens-toi, Camille. Posture, placement des pieds, regard. Je vais t’attaquer simplement, essaie de parer et contre-attaquer.”
Ce n’est pas un exercice de novice, il n’y aurait pas eu de contre-attaque, mais Glenn ne veut pas que Camille pense qu’il doute de lui. Après tout, peut-être que son corps a conservé quelques réflexes.
Le temps passe et Glenn pratique son art, presque dans un état méditatif. Petit à petit, d’autres paladins commencent à arriver, discutant sur les bords du terrain, s’échauffant doucement. Glenn finit par faire une petite pause, bien qu’il transpire à peine. Il salue quelques-unes de ses connaissances, avant d’aller boire un peu d’eau. Posant sa gourde, il remarque alors un jeune homme entrer dans la salle. Un jeune homme qu’il n’a pas vu depuis bien longtemps. Camille. Glenn s’est inquiété pour lui lorsqu’il ne l’a plus vu venir aux entraînements. Il avait réussi à avoir quelques brèves nouvelles par personnes interposées, mais lorsque le fin jeune homme s’approche de lui, Glenn sent son coeur se réchauffer. Il remarque néanmoins que Camille n’a pas très bonne mine.
“Camille.”
Glenn écoute le jeune homme déblatérer des excuses en carton, mais il ne relève pas. Il fronce imperceptiblement les sourcils en l’entendant parler de larmes. Étrange. Glenn se souvient de la tendance de Camille à faire des points informations à des moments plus ou moins opportuns, mais celui-là l’étonne. Il devra investiguer plus avant sur son état de santé. Camille s’excuse de sa digression, mais Glenn lui adresse un signe de tête pour le rassurer, ainsi qu’un demi-sourire. Le jeune homme lui demande son aide et Glenn sent tout à coup une vague de chaleur presque paternelle pour Camille. Il répond sans tarder.
“Evidemment. Ce serait dommage qu’un paladin prometteur mais sous-entraîné se fasse avoir au premier danger.”
Maintenant que Glenn s’est engagé, il sait qu’il fera tout son possible pour aider Camille. Il a toujours eu une affection particulière pour lui, sans doute parce qu’il manie lui aussi la lance.
“Je te laisse le choix, lance d’entraînement ou arme divine, on va faire quelques passes pour t’échauffer et voir ce qui te reste.”.
Glenn saisit à nouveau sa lance et se place dans espace libre. Il sent quelques regards sur lui, mais les autres héros sont généralement suffisamment fins pour ne pas déranger leurs collègues dans leurs exercices.
“Souviens-toi, Camille. Posture, placement des pieds, regard. Je vais t’attaquer simplement, essaie de parer et contre-attaquer.”
Ce n’est pas un exercice de novice, il n’y aurait pas eu de contre-attaque, mais Glenn ne veut pas que Camille pense qu’il doute de lui. Après tout, peut-être que son corps a conservé quelques réflexes.